Réhon

Le Krav Maga

« Pour que tout le monde puisse marcher en paix ».

Depuis 2005

Présentation

Le Krav Maga n’est pas une autre école d’arts martiaux basée sur des approches conventionnelles. Il s’agit avant tout d’une méthode moderne de self-défense caractérisée par un mode de pensée cohérent et logique, qui permet des techniques naturelles, pratiques et faciles. Celles-ci sont basées sur des mouvements relativement simples du corps humain. Le souci de réalisme de cette discipline n’autorise donc pas de règles, de limites ou de compétitions sportives.

Le Krav Maga a émergé dans un environnement où la violence, particulièrement de nature idéologique ou politique, était courante. Cela a permis de tester, d’étudier et d’améliorer cette discipline qui a ainsi prouvée qu’elle constituait une méthode idéale de self-défense face à de graves dangers.

Le Krav Maga repose sur des Principes et un Code Moral auxquels adhèrent tous ses pratiquants.

Nous pensons que la simplicité est déterminante pour conserver un maximum de chances de survie face à une agression physique. Les mouvements simples sont courts et donc peu fatigants.

Il existe deux bonnes raisons aux mouvements simples :

    • Ils permettent de conserver un maximum de fraîcheur physique pendant un combat ;
    • Un mouvement simple est court donc, la distance étant moins longue, il est automatiquement plus rapide.

Malgré l’absence de limitations en Krav Maga, on va bien sûr observer des règles de sécurité pour que le pratiquant puisse, sans danger, atteindre un niveau élevé. Mais on va faire en sorte qu’aucun mouvement, aucune attaque, ne nous soit étranger. Chez nous pas de souci esthétique, la priorité est à l’efficacité.

Notre objectif est d’éviter tout apprentissage dans la tricherie, au profit d’un enseignement efficace dont on pourra user en cas de nécessité absolue. On s’efforcera de rester en vie et on essaiera d’être suffisamment efficace et maître de soi pour ne pas avoir à tuer ou causer de dommage irrémédiables.

A partir de là, on entre dans le domaine de l’art.

Le fondateur

Imrich LICHTENFELD est né en 1910 à Budapest, en Autriche-Hongrie, (la Hongrie de nos jours), mais il a passé l’essentiel de sa jeunesse à Bratislava (capitale de l’actuelle Slovaquie).

De 1928 à 1935

Sa polyvalence sportive l’amena à se concentrer sur la gymnastique, la lutte et la boxe, participant pendant dix ans à grand nombre de compétitions, dont il sortit souvent vainqueur.

Lorsque dans les années 30, avec la montée du fascisme et de l’antisémitisme, les nazis se répandent en Slovaquie où ils agressent violemment les juifs; Imi organise alors, un groupe de jeunes issus pour la plupart de la boxe, de la lutte ou de la musculation pour contrer les émeutes et empêcher les bandes antisémites de pénétrer dans le quartier juif.

Ces nombreuses bagarres, Imi LICHTENFELD, lui font prendre conscience des différences entre « le combat de rue » et « la compétition sportive ».

Il applique les bases de sa self défense :

    • Utiliser les réflexes, le mouvement naturel;
    • Attaque et défense simultanée;
    • Retrouver ses moyens après un coup.

Avec la naissance de l’état d’Israël et de l’IDF, Imi devint Instructeur en Chef en éducation physique et en Krav Maga pour l’armée. Il servira l’IDF pendant 20 ans, affinant et développant sa méthode de self défense unique.

 

Plus tard, le ministère de l’éducation donne la reconnaissance d’état pour l’enseignement du Krav Maga aux civils. Il devait être facile à apprendre et à appliquer, de telle sorte qu’un soldat, un employé de bureau ou un combattant d’unité d’élite puisse obtenir l’efficacité requise dans la plus petite période d’apprentissage et aussi que les techniques puissent être appliquées malgré un stress intense.

En 1964,  Imi commence à adapter le Krav Maga aux besoins civils. La méthode est adaptée pour convenir à tout le monde : hommes et femmes, jeunes et adultes, tous ceux qui auraient besoin de survivre à une attaque avec un minimum de risques et de dommages. Pour répandre sa méthode : Imi établit 2 centres d’entraînement, un à Tel Aviv et l’autre à Netanya, sa ville de résidence, qui devient un centre pour les pratiquants de Krav Maga.

Il adopte le système de ceintures pour structurer le Krav Maga et assurer une progression rapide en toute sécurité. Pendant ce temps Imi continue à servir comme consultant et instructeur de Krav Maga pour l’IDF et d’autres forces de sécurité.

En 1972, la première formation d’instructeur destiné aux civils à l’institut Wingate démarre. Dès lors la méthode se répand auprès de nombreux civils.

Depuis, des milliers de personnes de tous milieux se forment au Krav Maga : services secrets israéliens, police, écoles, instituts privés ou cadres publics, surtout depuis qu’il a été reconnu par le Ministère de l’Education Nationale…

En 1978, Imi crée l’Israeli Krav Maga Association pour disséminer la méthode et transmettre ses valeurs. Il en restera le président jusqu’à la fin de sa vie.

En 1981, le Krav Maga commence à se développer dans le monde. Richard Douieb est délégué par Imi pour représenter celui-ci en Europe …

Le décès du fondateur en 1998 marqua le début des dissensions au sein des instances dirigeantes. Peu avant sa disparition, Imi Lichtenfeld affirmait encore que son vœu le plus cher était que « chaque enfant sache se défendre, élevé dans le respect d’autrui ».

Ces nombreuses bagarres, Imi LICHTENFELD, lui font prendre conscience des différences entre « le combat de rue » et « la compétition sportive ».

Il applique les bases de sa self défense :

    • Utiliser les réflexes, le mouvement naturel;
    • Attaque et défense simultanée;
    • Retrouver ses moyens après un coup.

Avec la naissance de l’état d’Israël et de l’IDF, Imi devint Instructeur en Chef en éducation physique et en Krav Maga pour l’armée. Il servira l’IDF pendant 20 ans, affinant et développant sa méthode de self défense unique.

 

Il adopte le système de ceintures pour structurer le Krav Maga et assurer une progression rapide en toute sécurité. Pendant ce temps Imi continue à servir comme consultant et instructeur de Krav Maga pour l’IDF et d’autres forces de sécurité.

En 1972, la première formation d’instructeur destiné aux civils à l’institut Wingate démarre. Dès lors la méthode se répand auprès de nombreux civils.

Depuis, des milliers de personnes de tous milieux se forment au Krav Maga : services secrets israéliens, police, écoles, instituts privés ou cadres publics, surtout depuis qu’il a été reconnu par le Ministère de l’Education Nationale…

En 1978, Imi crée l’Israeli Krav Maga Association pour disséminer la méthode et transmettre ses valeurs. Il en restera le président jusqu’à la fin de sa vie.

Le Krav Maga en Europe depuis 1987.

Richard Douieb est né à Jérusalem en 1956.

Il réside en France jusqu’à l’âge de 16 ans puis retourne en Israël où il débute les arts martiaux.

A l’âge de 17 ans, à l’armée, il découvre le Krav Maga. Il est incorporé dans un commando d’élite de Tsahal où il obtient un diplôme d’instructeur militaire en Krav Maga en suivant l’enseignement de Maître Lichtenfeld.

A l’âge de 23 ans, Richard revient en France. Il pratique différentes disciplines : Atemi-ju-jitsu, Boxe thai, Boxe Américaine, où il obtient un titre de champion de France en 1983.

Finalement Richard décide de se consacrer au Krav Maga après avoir passé son diplôme d’état en Israël.

Il ouvre la première école en 1987.

Depuis, le Krav Maga n’a cessé de se développer sous l’impulsion de Richard Douieb lui-même délégué par Imi Lichtenfeld, le fondateur, pour le représenter sur le continent européen.

Face à un succès rapide, une volonté d’expansion structurée et soucieux de préserver les principes du Krav Maga, Richard DOUIEB décide de créer la FEKM (Fédération Européenne de Krav Maga) en 1997. Le Krav Maga sera rapidement adopté par des groupes d’interventions prestigieux tel le GIGN et depuis quelques années, le RAID.

Aujourd’hui sa fédération compte le plus grand nombre de licenciés au monde.

En 2019, Richard Douieb prend sa retraite, Steve Schmitt devient président de la FEKM-RD. Yannick Federkeil est nommé directeur technique européen et Benjamin Sarfati est nommé directeur technique national en France.